Le fétichisme de la gifle

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il y a 6 mois

La gifle, baffe ou torgnole, taloche, soufflet, claque ou mandale, le vocabulaire ne manque pas pour désigner ce geste du revers de la main !

La gifle scolaire était considérée comme une pratique commune d’éducation. La gifle calmant le vilain ou la vilaine et sonnant comme un ordre de retour à la raison. Elle fut utilisée à l’école par les professeurs comme châtiment corporel, qui, donné en public était encore plus humiliant.

Il existe aussi la gifle de recadrage comme celle de la femme giflant celui qui se conduit comme un goujat. Cela a pour but de remettre à sa place l’inconvenant venant de lui toucher les fesses, par exemple, partie de son anatomie pouvant aussi recevoir des gifles en ce cas, appelée fessées...

La gifle médicale est celle qui est bien souvent pardonnée puisque utilisée dans un but thérapeutique comme calmer une crise d’hystérie ou empêcher quelqu’un de perdre connaissance OU de ranimer.

La gifle n’est pas considérée comme un coup de poing, mais reste qualifiable de violence pour beaucoup.

Avant d’en venir au fétichisme, sachez que la gifle est un geste qui a une longue histoire et une très forte charge symbolique de communication dans nos cultures occidentales.

En effet, traditionnellement, la main ouverte paume vers le haut et avant bras tendu permettait de montrer que l’on ne tenait pas d’arme. Sa suite logique est la poignée de main. La main tendue est aussi celle de l’aide et du secours. Dans tous ces cas, ce geste de la main paume ouverte vers autrui est un gage de confiance reliant les personnes.

Dans presque toutes les cultures, le visage est sacré. Sa représentation est parfois sacrilège lorsqu’il s’agit de dieux dans certaines religions. Elle est souvent révérée, comme pour les chrétiens celle de l’empreinte du visage du Christ. Des populations considèrent que prendre en photo leur visage, c’est voler leur âme.

En clair, entre adultes, la gifle c’est toucher au visage avec la main puis est vécu comme un manque de respect associé à de la violence.

FETICHISME DE LA GIFLE

Ce geste renvoie également à l’imaginaire d’une pédagogie de la règle, des châtiments corporels, de la fessée et de l’humiliation. Et donc, quoi de plus normal en BDSM que le Maître ou la Maîtresse en donne lorsque son soumis ou sa soumise le mérite ?

Le paradoxe est que si en BDSM on trouve normal de fesser, de punir avec des instruments type cravache ou autre, toucher au visage par une ou des gifles est bien souvent vécu comme un manque de respect. Et pourtant, les soumis cherchent parfois l’humiliation avec de la nudité imposée ou des posture ou tenues dites « dégradantes ». Cherchez l’erreur de logique pour celui ou celle qui aime être tenu(e) en laisse en étant à quatre pattes.

Dans le monde de la fessé, si se faire déculotter et claquer les fesses ramène à une forme de « pédagogie » la gifle est aussi souvent mal vécue. On peut toucher à « son cul nu » mais pas à son visage ! Cherchez l’erreur de logique encore une fois.

Certain(e)s aiment et adorent, que ce soit dans le monde du BDSM ou de la fessée, cela les ramène à accepter, avec une forme de plaisir, un châtiment corporel humiliant donné par la personne dépositaire de l’autorité qui lui a été accordée.

Pour que la gifle entre dans le jeu, il faut donc comprendre et accepter que cela n’est pas un manque de respect mais tout simplement un châtiment sensuel, érotique bien que « piquant ».

Les techniques et savoirs pour pratique la gifle dans le monde de l’érotisme piquant :

  • La prudence pour les marques s’impose surtout avec les bagues pouvant « ouvrir » la peau.
  • La prudence pour le geste car une main qui claque trop fortement une oreille peut endommager le tympans par l’effet de souffle. (réel)
  • La prudence aussi pour la puissance, le but n’est pas d’assommer ni de faire chuter la personne.

Le mieux est de prévenir ou que cela soit entré dans les habitudes de jeux.

Ordonner la position d’attente de sa ou ses gifles, permet à la personne de « méditer » sur ses fautes. Certaines personnes sont parfois très excitées par leur position physique et psychiques « régressive ou de soumission » même si elles redoutent la ou les gifles.

Les joues peuvent être des zones aussi érogènes que des fesses dès lors que l’on est dans le jeu.

Gifler votre partenaire en public impose toutefois qu’il soit compris que ce geste compte dans vos habitudes de domination, de jeux. Sans quoi, vous risquez de passer pour quelqu’un d’irrespectueux.

Personnellement, j’ai entretenu une relation avec une femme dite « soumise » qui adorait ça. Et, sans jeu de mot, cela lui faisait perdre la tête, crier même si elle en redemandait et les acceptait bien volontiers. Lors des rencontres BDSM, je prévenais qu’il pouvait m’arriver de gifler ma soumise mais que ce n’était pas un manque de respect.

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Article super intéressant ! Je n'ai jamais eu l'occasion d'en recevoir ni même en donner, mais en tant que BDSM amateur (je dirais), c'est une pratique qui m'attire et que j'aimerai énormément tester.
J'adore recevoir des gifles. Une fois Madame m'a giflé en public...j'ai failli jouir direct !
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